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Auteurs Liégeois
Ludo Borecki
Né en 1973 en Belgique, Ludowick Borecki suit des cours d’illustration-BD à l’Ecole supérieure des arts Saint-Luc avant d’entrer au Studio Peyo à l’âge de vingt ans. Après avoir collaboré au magazine Schtroumpf et dessiné plusieurs albums de la série des “Schtroumpfs” (n°s 21 à 24), il reprend en 2007 le dessin de “Robin Dubois” avec Miguel Dìaz Vizoso sur un scénario de Bob de Groot (Le Lombard). En 2012, avec Clarke, il publie le diptyque “Les Amazones” (Glénat) et, en 2013, il signe, avec Benoît Ers, le dessin des deux volumes de “Tueurs de mamans” scénarisés par Zidrou (Dupuis). En 2014, il choisit de se consacrer à l’adaptation du best-seller “La vie compliquée de Léa Olivier” en bande dessinée chez Kennes Éditions. Ludo Borecki est le dessinateur de la série BD “La vie compliquée de Léa Olivier”.
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Johan Pilet
Johan Pilet débute son parcours professionnel dans le design automobile, mais décide néanmoins de reprendre le chemin des bancs d’école pour se consacrer à son premier amour : la bande dessinée. C’est en 2012 qu’il publie son premier album en association avec le scénariste Jean-Michel Darlot, “Barzoon Circus – Le Jour de la citrouille” édité chez Glénat sous le label “Treize Étrange”. Plus tard, il reprend le dessin de la série “Pirate Ratafia”. En 2015, il retrouve son ami Jean-Michel Darlot sur le projet “Ninn”, qui rencontre un succès immédiat et dont la suite est très attendue par les bédéistes. Johan Pilet est le dessinateur de la série “Ninn”.
Warnauts
Scénariste / Déssinateurs
À l'instar de ses frères Marc-Renier et Roland, Eric Warnauts se destine très jeune à la bande dessinée. Il fait honneur à la fratrie en publiant son premier album, "Passion Vinyle", chez Futuropolis. Deux albums indépendants plus tard, il fait une rencontre qui va changer sa vie artistique, celle de Guy Raives, pour qui il écrit deux tomes de "Paris Perdu". Mais c'est à l'occasion de leur passage dans le mensuel (À Suivre) des Éditions Casterman que leur collaboration prend réellement forme : tous deux scénarisent, puis dessinent à quatre mains un nombre impressionnant de one-shots, inscrivant leurs récits dans des lieux, acteurs à part entière, et des époques dont ils cherchent à restituer l'atmosphère. Il arrive toutefois à Eric Warnauts de faire quelques infidélités à son compère, notamment pour écrire pour son frère Marc-Rénier. Trente ans après ses débuts, Warnauts peut revendiquer une belle carrière, riche et éclectique, avec la collaboration pour fil rouge.
Marc Wasterlain
Auteur
Né à Erquelinnes le 29 juin 1946, est un auteur de bandes dessinées belge. La création de Docteur Poche dans Spirou en 1975 en fait un des principaux rénovateurs de la bande dessinée franco-belge d'alors. .
Alix Garin
Scénariste et Autrice
Alix Garin est née en 1997 en Belgique. Sa vocation pour la bande-dessinée se révèle très jeune, et c'est sans hésitation qu'après son bac elle entame des études de BD à l'école supérieure de Arts Saint Luc à Liège. En 2017, elle est la lauréate du prix Jeunes Talents du festival Quai des Bulles, à Saint Malo. En 2018, fraîchement diplômée, elle déménage à Bruxelles, est embauchée par l'agence Cartoonbase et entame en parallèle l'écriture de Ne M'oublie pas, un récit très personnel. Elle vit et travaille actuellement à Bruxelles.
Batem
Batem, de son vrai nom Luc Collin, est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées.
Après avoir suivi les cours de Vittorio Leonardo à l'Atelier BD de l'Académie des Beaux-arts de Châtelet durant ses études secondaires, Luc Collin décide de se lancer dans l'illustration. Il s'inscrit à l'Institut Saint-Luc de Liège, où il suit une formation spécialisée dans la bande dessinée.Quatre ans plus tard, armé d'un diplôme et, surtout, d'un solide coup de patte, il propose ses planches aux éditeurs.
Il propose son travail aux éditions Dupuis, qui le refuse. Il est donc naturellement redirigé vers la SEPP (Société d'édition, de presse et de publicité), studio spécialisé dans l'adaptation audiovisuelle et merchandising des bandes dessinées. Collin y travaille sur Shoe, Les Snorkels et surtout Le Marsupilami.
Lorsque Jean-François Moyersoen convainc André Franquin de la nécessité de développer le Marsupilami en albums, dans le cadre d'une structure indépendante de Dupuis (Marsu Productions), le créateur de l'animal fait appel à Collin, dont il avait remarqué la qualité du travail sur les produits dérivés du Marsupilami.
Le 8 janvier 1987, Collin rencontre Greg, Franquin et Moyersoen ; quatre mois plus tard, La queue du Marsupilami paraît. Assez vite, Batem développe seul l'univers du Marsupilami, et continue à le faire depuis la mort de Franquin, en 1997.
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Benoît Ers
Déjà tout petit, Benoît Ers dessinait dans ses cahiers d'écolier. À 17 ans, il remporte le concours scolaire de BD à Angoulême. Après sa formation à l'école des Beaux-Arts d'Épinal, il reçoit une proposition de Marsu Productions, chez qui il travaille pendant six mois. Cette première expérience lui permet de s'installer à Liège comme illustrateur indépendant, et de commencer à dessiner pour le journal Spirou. Un début de carrière plutôt facile et prometteur pour ce jeune auteur, qui rencontre très vite celui qui est désormais son complice depuis plusieurs années : Vincent Dugomier. Ensemble, ils créent tout d'abord Muriel et Boulon (Le Lombard), puis s'engagent sur la piste des Démons d'Alexia (Dupuis), et plus tard Hell School (Le Lombard). Une belle collaboration, qui fait dire à Benoît Ers : « J'ai fait le scénariste qu'il est, et il a fait le dessinateur que je suis. » L'artiste belge ne croit pas si bien dire, puisque toutes les qualités de ce duo vont pleinement se révéler à partir de 2015, et la parution du premier tome de la série Les Enfants de la Résistance.
Clarke
Né à Liège en 1965, Clarke a baigné dans la bande dessinée dès l'enfance, entre ses parents diplômés des Beaux-Arts et son oncle Pierre Seron, auteur des "Petits Hommes". C'est donc assez logiquement qu'il s'oriente vers une formation artistique. Une fois les cours derrière lui, Clarke s'essaie à l'illustration de mode pour finalement arriver chez "Spirou" en 1990 avant de connaître son premier vrai carton, l'histoire d'une apprentie sorcière nommée Mélusine avec Gilson au scénario. Il signe ensuite les "Histoires à Lunettes" avec Midam et les "Sales petits Contes" avec Yann. Mais sans cesse à la recherche de nouvelles sensations, Clarke se frotte au Fluide Glacial dès 1999 avec ses "Thérapies en vrac", "P.38" et "Bas nylon", "Château Montrachet", et "Cosa Nostra" (repris en 2010 au Lombard)… Chez Dupuis, il signe également "Luna Almaden" dans la collection Aire Libre. Il poursuivra dans ce registre réaliste chez Quadrants avec "Urielle" en 2009. Volontiers éclectique, il révèle dès 2004 au Lombard, toute la vérité sur "Mister President" (5 titres), tout en trouvant le temps de scénariser pour Turk trois diagnostics du "Docteur Bonheur" chez le même éditeur. Après "Nocturnes", dans la prestigieuse collection Signé, "Les Étiquettes", un album autobiographique chez Glénat, et "Réalités Obliques" avec ces contes étranges et angoissants, il nous revient avec l'ambitieux projet "Dilemma".
Marc Renier
Issu d'une famille d'artistes, Marc-Renier Warnauts, qui adopte son prénom comme pseudonyme, suit trois ans d'études à l'Institut St Luc de Liège. Il débute dans la bande dessinée dès 1982 et se retrouve au sommaire de magazines tels que Tintin et Super Tintin pour lesquels il réalise une série des contes et légendes du Moyen-Age, rassemblés par la suite en trois recueils édités par Le Lombard. Il crée, en 1981, avec le scénariste Giroud, le personnage de Jackson, publié également au Lombard. En 1990, il fait son entrée dans le revue Vécu où, sur un scénario de Patrick Cothias et Goué-Dard, il entame la série "le Masque de fer''. Parallèlement, en compagnie de Rodolphe, il illustre le premier volume de Melmoth aux éditions Dargaud. En 1992, il participe à la nouvelle mise en couleurs de Corentin de Paul Cuvelier. Toujours en 1992, il entame avec son frère, Warnauts (Eric) ''Ombres et Désirs'' paru dans A Suivre qui sort en album chez Casterman en septembre 1996. Toujours avec Warnauts, il publie chez Casterman ''Là où meurent les anges'', un récit dont l'action se déroule aux États-Unis au début des années 60. 2006 : auteur du "Dernier visiteur de George Sand", scénario de Rodolphe (Monum, éditions du Patrimoine).
Georges Van Linthout
Georges Van Linthout est né en 1958 à Cheratte, une cité minière de la région liégeoise. Dès la maternelle, il découvre son envie de raconter des histoires et remplit ses cahiers de ses propres BD, intitulées Jean et sa bande. Fils d'une férue de peinture et de dessin et d'un joueur d'orgue et de trombone, le petit Georges baigne tout petit dans une ambiance artistique. A 14 ans, il entre à l'institut des Beaux-Arts de Saint Luc à Liège où il se passionne pour l'illustration. Il découvre aussi d'autres techniques graphiques, gravure, peinture, sculpture, qui deviennnent un hobby. Publié chez Dupuis dès la fin de ses études, Georges Van Linthout signe son premier contrat aux éditions du Lombard et oeuvre dans le journal Tintin. Ses sources d'inspiration sont multiples. En bande dessinée : Will Eisner, Milton Caniff, Hugo Pratt, Munoz, Tillieux, Cosey? De culture très classique, et notamment les auteurs belges, ce dessinateur découvre dans les années 70 le roman BD et les ouvrages en noir et blanc. Il est aussi très sensible au cinéma et s'en sert dans ses découpages. «En dessinant, je m'imagine toujours derrière une caméra». Musique rock et blues tiennent aussi une grande part dans sa création. La Nuit du lièvre s'appuie ainsi sur ses souvenirs personnels et ceux de son ami d'enfance et scénariste Yves Leclercq. Cet album a pris vie de façon singulière : Georges Van Linthout avait commencé à dessiner ses souvenirs en noir et blanc, situé dans un univers minier , de son côté, Yves Leclercq, qui n'était pas informé de ce travail, écrivait une histoire. Son récit et le hasard ont voulu qu'il colle parfaitement au graphisme. Georges Van Linhout a aussi mis en dessins un récit historique, toujours en compagnie d'Yves Leclercq : Falkenberg. Par ailleurs, il adore représenter les décors qu'il a déjà visités, et est aussi fan des années 50. Sa vie est marquée par des moments, notamment le décès de sa mère. «J'ai alors compris qu'il faut aussi profiter du présent, soigner ses amitiés et les relations humaines». Il les observe aussi dans un milieu dur et fermé, la prison dans laquelle il anime des ateliers de dessin quelques années. Actuellement, il travaille sur deux séries à la fois (une comme scénariste, l'autre comme dessinateur) chez Casterman. Son rêve. Plus sérieusement, ce père de quatre grands enfants (18, 16, 14 et 10 ans) désire par-dessus tout conserver sa liberté de création au milieu de ses chats, oies, canards, poisson rouge et grenouilles !
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